mardi 6 mars 2018

Le porte-bonheur

Titre : Le porte-bonheur
Auteur : Nicholas Sparks
Édition : Michel Lafon
Pages : 380
Note : 3.5 / 5
Quand Logan, soldat en Irak, trouve par terre la photographie d'une femme, son premier réflexe est de la jeter. Il la garde pourtant, poussé par un curieux pressentiment. Dès lors, l'image de cette inconnue l'accompagne partout et étrangement Logan connaît une succession de chances incroyables. Des tables de poker aux champs de bataille, où il survit à un combat alors que ses meilleurs amis périssent, il semble protégé. La photo serait-elle son porte-bonheur ? À son retour dans le Colorado, il ne pense plus qu'à cette femme et à son mystère. Persuadé que la retrouver fait partie de son destin, il entreprend un périple à travers le pays. Et si le secret qu'elle détenait pouvait changer sa vie ?



Avis de Cyrlight




Le porte-bonheur, une romance signé Nicholas Sparks, met en scène un personnage du nom de Logan Thibault qui, en compagnie de son chien Zeus, traverse les États-Unis à la recherche d'une femme, celle-là même qui est représentée sur une photo qu'il a trouvée en Irak et qui est devenu son porte-bonheur.

Comme dans chacune de ses œuvres, la plume de Nicholas Sparks est fluide, simple et agréable, ce qui fait que ses histoires se lisent vite et bien, sans prise de tête. J'ai trouvé celle-ci un ton au-dessus de celles que j'ai déjà eu l'occasion de lire, à savoir La dernière chanson et Un choix.

Cette fois, l'histoire d'amour prend vraiment le temps de se mettre en place. Les personnages apprennent à se connaître et le lecteur les découvre au fil des pages, les prenant en sympathie. Logan, le soldat revenu d'Irak, Beth, la mère célibataire, Nana, la grand-mère qui ne manque pas de mordant, Ben et Zeus, qui nous offrent une belle amitié entre un humain et un animal... Ils ont tous ce petit truc qui fait qu'on s'attache à eux.

Le seul à faire exception est Keith Clayton, père de Ben et ex-mari de Beth. Jaloux, possessif, brutal, pervers... Il est très vite présenté comme l'antagoniste du roman et ses passages narratifs deviennent assez redondants, au bout d'un moment, puisqu'ils servent essentiellement à démontrer quel odieux personnage il est, ce qu'il est vite facile de deviner.

La fin est tout de même une surprise, puisqu'elle rompt avec cette vision manichéenne des bons confrontés au méchant Clayton, qui révèle un fond meilleur que celui qu'il présente tout au long du livre.

C'est donc une lecture agréable, avec une histoire bien développée et une conclusion touchante. S'il y a une lecture de Nicholas Sparks que je dois recommander, ce sera celle-là.

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