mercredi 17 janvier 2018

Assassin's Creed T.1 : Renaissance

Titre : Assassin's Creed T.1 : Renaissance
Auteur : Olivier Bowden
Édition : Milady
Pages : 475
Note : 2.5 / 5
Trahi par les familles dirigeantes d'Italie, un jeune homme se lance dans une épique quête de vengeance. Afin d'éliminer la corruption et de rétablir l'honneur des siens, il deviendra un assassin. Il fera appel à la sagesse de Léonard de Vinci ou Nicolas Machiavel, car il sait que sa survie dépend des dons qu'il doit développer. Aux yeux de ses alliés, il représente le changement car il combat pour la liberté et la justice. Mais ses ennemis le considèrent comme la pire des menaces car il a voué son existence à la destruction des tyrans qui oppriment le peuple d'Italie. Ainsi commence une histoire de pouvoir, de vengeance et de conspiration.



Avis de Cyrlight



Assassin's Creed : Renaissance est l'adaptation romanesque du célèbre jeu Assassin's Creed II. Le roman ne tient pas compte des événements se déroulant dans le présent et se concentre uniquement sur les aventures d'Ezio Auditore dans l'Italie de la fin du XVème siècle.

Tout d'abord, je tiens à indiquer que je n'ai pas joué au jeu dont ce livre est adapté, seulement à Brotherhood, donc pour ce qui est de la fidélité, je peux seulement affirmer que la fin ne correspond pas tout à fait, puisque la mort de l'un des personnages n'est censée survenir que dans l'opus suivant.

En revanche, les mécanismes du jeu sont très bien respectés. Un peu trop, même... Les quêtes, les cibles à éliminer, les courses sur les toits... C'est plaisant quand on joue, mais ça devient très vite redondant quand on lit. Le schéma narratif est constitué d'une boucle qui se répète sans cesse, et sans aucun suspens.

L'écriture n'aide pas à prendre goût au livre. Elle est souvent répétitive, parfois maladroite, et les termes en italien qui surviennent fréquemment ne facilitent pas la lecture. Si les plus évidents se passent de traduction, certains, plus complexes, nécessitent de se référer au lexique de fin de livre, ce qui est lassant, au bout d'un moment.

Un autre point négatif de cet ouvrage : la temporalité. Elle est très mal représentée. On a parfois l'impression que quelques semaines à peine se sont écoulées, alors qu'en réalité, il s'est passé plusieurs années, et on en arrive à se demander ce qu'Ezio a fait pendant ce temps, puisqu'il reprend brutalement sa quête comme s'il l'avait suspendue la veille.

Venons-en d'ailleurs à lui. Assez sympathique, il possède une aura agréable, mélange de courage et d'assurance, même si tout semble trop facile pour lui (il ne rencontre presque aucune difficulté dans l'accomplissement de ses missions). Le personnage le plus fascinant est probablement Léonardo Da Vinci, au contraire des antagonistes qui manquent cruellement de charisme, le redoutable Rodrigo Borgia lui-même ne faisant pas exception.

Le scénario dans l'ensemble est très mal dosé. En plus de présenter les redondances du jeu vidéo, comme dit plus haut, il souffre de nombreuses longueurs, au contraire des scènes d'action qui sont parfois expédiées en quelques paragraphes.

Vous l'aurez compris, ce livre est une déception. Il calque trop les mécanismes du jeu, souffre de nombreuses faiblesses et l'écriture n'est pas assez bonne pour remonter le niveau. Si vous voulez découvrir l'univers Assassin's Creed, lancez-vous plutôt dans une partie, vous passerez un meilleur moment.

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